Histoire

Deux femmes, deux intellectuelles, se rencontrent à Ravensbrück. L’une, Milena Jesenska, journaliste tchèque, fut jadis l’amie de Kafka. L’autre, Margarete Buber-Neumann, est allemande. Elle a fui le nazisme en 1937, s’est réfugiée à Moscou où elle sera arrêtée puis déportée en Sibérie et enfin livrée par Staline à Hitler.« Une amitié intense est toujours un cadeau de grand prix, mais si l’on en éprouve le bonheur dans des conditions désespérantes comme celles du camp de concentration, il peut devenir l’essence même de la vie. » Margarete Buber-Neumann

Margarete parle de Milena. Les mots, les silences, la musique disent que le temps, à Ravensbrück, ne se compte plus en heures ni en minutes mais en battements de coeur. Pour surmonter tout ce que le présent a d’insupportable, Milena et Margarete se réfugient dans une « amitié d’exception ». Elles y puisent la force, le courage pour défendre leurs compagnes de détention et combattre l’avilissement, toute forme d’oppression.
Margarete Buber-Neumann écrira comme promis un livre dédié à celle dont « la façon de poser des questions s’apparentait à un acte créateur ».

  Spectacle

texte
adaptation du livre « Milena » de Margarete Buber-Neumann, traduction Alain Brossat.

titre original : Milena-Kafkas Freundin,
copyright Albert Langen/G. Muller Verlag in der V.A. Herbig Verlagsbuchhandlung Gmbh, München ;

[copyright Editions du Seuil pour la traduction française.

Prix du meilleur livre étranger en 1986.

adaptation théâtrale

Laure-Marie Lafont, avec la complicité de Jean-Luc Grasset

musiques

Telemann, Hammerschmidt, Mozart, Benda, Harantz de Polzice, Geminiani, Bach

mise en scène

Johanna Colboc

lumière

Aby Mathieu

interprétation

Laure-Marie Lafont ; Emmanuel Galliot, violon, mandoline

conseil à la diffusion

Théâtre du Participe Présent, Brigitte Galliot

production Actant Production, co-réalisation Théâtre du Participe Présent

partenaires : Didascalee, conseil en ressources humaines et Antiquités Yveline, Paris 6ème

  Tournée

« Créé en mars 2005, le spectacle a été représenté à 120 reprises à Paris ( au Centre Tchèque, Théâtres de l’Embarcadère et des Quarts d’Heure), Nanterre, Ville-Evrard, Tours, Rennes, Vézelay, Thourie, Mayenne, Néris-les-Bains, Blois, Meudon, Lyon, Murat, Versailles... et Avignon Off 2006 et 2007.. ; puis Brest, Montauban, Les Lilas (Théâtre du Garde-Chasse), Grenoble (Musée d’Art Moderne, à l’invitation du B’naï Brith) Chartres, Bourg-en-Bresse, Issoire, Montpellier Châtenay-Malabry, Cluny (Maison de l’Europe) et Montpellier (à l’invitation de la LICRA). »

  Echos de presse

La Montagne, décembre 2015 :

article la Montagne 6 décembre 2015

Nouvelle République du Centre, février 2007 : Laure-Marie Lafont réussit la performance de faire parler tour à tour les deux femmes et même les personnages secondaires. Elle suscite en nous des émotions variées, on passe du rire aux larmes.

Libération, juillet 2007 : "Milena de Prague" au Théâtre des Corps Saints. C’était au camp de concentration de Ravensbrück que margarete Buber-Neumann rencontrait Milena Jesenska. Laure-Marie Lafont dit le texte racontant l’amitié, la vie et la mort soutenu par E. Galliot avec de la musique qu’on n’entend pas tous les jours. Connaissez-vous Krysztof Harànt z Polzice a Bezdruzice ?" Willem

magazine "atelier théâtre", automne 2006 : « La comédienne nous touche simplement avec cette histoire vraie en donnant corps et voix à ces deux femmes intelligentes et attachantes. Par petites touches, le violoniste accompagne et ponctue le spectacle. Sophie Balazard. »

sur le site de la LICRA, juillet 2006 : « La LICRA, après une véritable chasse aux trésors, a choisi 4 spectacles dont Milena de Prague ! quelques rendez-vous à ne pas manquer, parce que le sujet, les comédiens ou la mise en scène, nous ont émus et touchés. »

La Montagne, avril 2006 : « Grâce à sa personnalité exceptionnelle, Laure-Marie Lafont, comédienne, scénariste et metteur en scène, a interprété avec talent ce sujet délicat. »

La Montagne, août 2005 : « Laure-Marie Lafont incarne Margarete et raconte avec réalisme et talent Milena. La musique brillamment interprétée au violon et à la mandoline par Emmanuel Galliot ... »

Billet Réduc, mai 2005 : « Interprétée avec beaucoup d’intelligence, de sincérité et de réalisme. La musique colle parfaitement au texte et nous permet de voyager dans l’âme de Milena. J’ai passé une excellente soirée et souhaite vivement longue vie à cette pièce. Bravo à vous trois. »

  Echos du public

Une ancienne déportée à Ravensbrück : « Vous avez réussi à évoquer des sentiments vrais dans un contexte de cruauté et d’infamie, sans fausse note, sans appuyer sur la pédale forte. Bravo. »

« Superbe, quelle douceur et quelle fermeté dans la voix, quelle présence. »

« Quel beau duo. Bravo pour le choix de la musique. »[

« Superbe de vie, de sincérité, d’amitié et d’amour. Longue vie à Milena. »

« Juste, remarquable, bouleversant, bouleversant. Merci. »

Une élève de théâtre : « L’histoire et le jeu te prennent à la gorge et aux tripes ; ça m’a touché au coeur. »

« Merci pour ces rencontres avec ces personnages formidables. »

« Un moment d’exception, un grand moment ; merci. »

« Les mots me manquent pour vous dire ma gratitude. »

« Quelles femmes ! Sans oublier la musique. »

Une autre ancienne déportée à Ravensbrück : « Merci d’avoir traduit par ce spectacle des situations, des sentiments, si difficiles à exprimer. »

« Je vous remercie de me rappeler que si je ne trouve pas les réponses, c’est que je ne me pose pas les bonnes questions. »

Océane, 13 ans : « C’était génial, merveilleusement interprété ; je me suis pris dans cette pièce de théâtre. »

« Toutes nos félicitations pour votre prestation qui nous a captivé du début à la fin du spectacle. »

« Ton racontage est magnifique. Je pense que d’autres personnes vous ont demandé... »

« Aucune fioriture, aucun artifice, votre concentration au service d’une parole forte et musique dense nous ont beaucoup émus. »

« Ce n’est que la troisième fois que j’assiste à votre spectacle et j’ai été aussi captivé que la première fois. »

« Merci pour le décentrement bénéfique que vous avez provoqué »